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MEDECINE DE VILLE 



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jeudi 24 mai 2018
La médecine de ville

 

La médecine de ville, une pratique en tension

 

La médecine de ville regroupe tous les professionnels de santé libéraux ou salariés

 

 

Un marché qui peine à avancer

 

 

Malgré que le secteur d'activité des médecins de ville soit important, on peut remarquer une chute de plus en plus présente.

 

En effet, les pourcentages confirme ce constat :

  • Les praticiens libéraux connaissent une baisse de 6,6 % de 2007 à 2014 et une autre de 6,8% de 2015 à 2020
  • 25% des diplômés des facs de médecine françaises s'orientent vers d'autres métiers
  • + 42,7 % de médecins étrangers depuis 2007, avec seulement 25 % d'entres eux en libéral
  • Seulement 14 % en 2012 d'étudiants faisant le choix du mode libéral contre 33 % en 2007
  • Le doublement des places au numérus clausus en 10 ans
  • Entre 2007 et 2015, la médecine générale connaît une diminution de 10 %
  • De 2009 à 2015, le secteur du Rhumato et du Dermato sont à une baisse de 7 %. Et les ORL, de 8 %

 

- édition 2015 de l’Atlas de la démographie médicale

 

 

 

​Aujourd'hui, les nouvelles technologies sont plus que présente dans le domaine de la médecine libérale

 

Les nouvelles technologies et les outils informatiques permettent aujourd'hui une pratique plus agile de la médecine libérale. Grâce à ces nouveaux outils la médecine évolue et permet un gain de temps et de productivité

 

Voyons ci-dessous les bien-faits de cette innovation.

Medecine de ville : pratique en tension

 

 

 

De plus, les perspectives à venir en terme de nouvelles technologies et des adaptations possibles de la pratique de la médecine libérale sont diverses.

 

 

Quelques exemples :

 

  • Adaptation de l’outil aux évolutions de la pratique en MSP (Niveau 2)

  • Objets connectés (Ex : stéthoscope Bluetooth)

  • « Vraies » applications mobiles (ex : ISEN-CHU de Brest)

  • Télémédecine (téléconsultation, téléexpertise, télésurveillance, téléassistance, réponse médicale urgente : 15)

 

 

Témoignage du docteur Olivier Eric de Daoulas

 

 

"Le meilleur moyen d'inciter les jeunes étudiants à s'installer est de leur faire connaître la médecine libérale de terrain. Il faut inciter les étudiants à sortir de leur CHU. Brest est en pointe pour avoir mis en place, depuis de nombreuses années, un stage chez un médecin généraliste en fin de deuxième cycle (5e ou 6e année). L'étudiant pourra alors faire un choix éclairé sur son avenir professionnel après les résultats de son ECN (examen classant national). En sortant de CHU on peut avoir une vision concrète de la médecine générale et créer des vocations par un maillage serré de terrain de stage très variés (de SOS médecin en ville à des terrains de stage en milieu rural voir insulaire.) Les communes sont aussi invitées à faire connaître leur attractivité. Il a fallu bataillé pour faire comprendre qu'un étudiant, pour se rendre dans la ruralité, doit pouvoir avoir une indemnité de déplacement. Les maîtres de stages sont les meilleurs ambassadeurs de leur profession. Ils vont former des jeunes qui s'installeront dans leur région."